Espaço dos leitores

É do "Punch", e foi publicada em Portugal no "Almanach Bertrand" de 1928 (CMR)

Comentários

e-pá! disse…
VISITA DE B16 A FRANÇA (LOUDES) DE 12 A 15 DE SETEMBRO...

É já amanhã!

Coordination des Groupes Anarchistes
Relations Extérieures


c/o groupe « Un Autre Futur »
20, rue Terral 34000
Montpellier
relationsexterieures@cga.

org http://www.cga.org

"Venue Du Pape En France

Si Les Religions N'existaient Pas, Les Pouvoirs Devraient Les Inventer ...

En France, du 12 au 15 septembre, le pape Benoît XVI va effectuer une visite à l'occasion du 150ème anniversaire des soidisant « apparitions de la Vierge » à Lourdes. Ce séjour lui permettra de propager la
lecture rétrograde que la papauté fait de la vie en société : avortement, contraception, euthanasie, place de la religion à l'école, référence à une Europe construite autour des références à l'identité chrétienne etc.

Autant de points assénés par Benoît XVI où transpirent la soumission à tous les pouvoirs et à l'ordre social en place, le refus fait aux hommes et aux femmes de disposer librement de leur corps et de leur vie.
Audelà des discours, les conséquences sont bien concrètes pour nous toutes et nous tous ...

Nous, militantes anarchistes de la Coordination des Groupes Anarchistes, ne souhaitons pas donc la bienvenue au pape, ni à Paris, ni à Lourdes ni nulle part ailleurs.
Sa venue fournit pour nous une occasion supplémentaire d’affirmer la nécessité de s’émanciper de toutes les religions, toujours complices des systèmes en place et des inégalités sociétaires qui en découlent :
qu’ils soient néolibéraux et capitalistes, sociauxdémocrates,
étatiques ou dictatoriaux.


Sarkozy accueillera le pape, comme Jospin alors premier ministre s'était agenouillé en 1998 devant JeanPaul

II. Les discours religieux constituent un appui idéal pour faire accepter une politique de casse des conquêtes sociales où la précarisation généralisée devient la norme.
Les religions nient les antagonismes sociaux (« Tous et toutes frères et soeurs ») et légitiment de fait l'ordre social en place au profit de la même minorité dominante.
Elles cautionnent les inégalités en valorisant et en organisant la charité qui justifie l'existence de pauvres et de riches !
Cette vision du monde a dépassé largement le cadre de l'église, de la mosquée ou de la synagogue et continue, des pièces jaunes aux restaurants du coeur, à gagner du terrain dans les mentalités.
Les religions mettent de fait les humains dans une position de soumission, de fatalisme et de passivité en faisant admettre l'omnipotence et l'omniscience d'un « Dieu » ou de force surnaturelles qui nous dépassent. Pour les religions, nous ne sommes pas maîtres de notre destin.

Comment donc se permettre de
critiquer et combattre l'ordre social en place issu de la volonté divine, comment prendre nos existences en main ?
Face à la dégradation des conditions d’existence d’une très grande partie des habitantes de la « planète Terre » et sa désespérance, les religions n’offrent : qu’obscurantisme, repli communautaire, prises de position contre la liberté des femmes à disposer de leur sexualité et de leur corps,
positionnements tendant à légitimer les actes homophobes, conflits à caractère religieux, etc.

L’opposition à cette vision archaïque des rapports humains n’est pas à la hauteur.
Les esprits libres et les anarchistes en font partie ne peuvent se résoudre à la passivité !
Mobilisons nous contre l'ingérence des religions dans nos vies et défaisons nous de toutes ces idées rétrogrades.
Engageonsnous résolument
sur la voie de l’émancipation sociale, économique, culturelle et éthique.
"
le 08 septembre 2008
Coordination des Groupes Anarchistes

Interessante comunicado anarquista que terá, eventualmente, alguns pontos de contacto com o movimento ateísta...
E-pá:

Este é o manifesto que está a ser subscrito pelos defensores da laicidade:
***
Le pape a le droit de venir en France. Loin de nous l’idée de nous y opposer parce que nous sommes laïques. Mais cet accueil officiel, sur un mode révérenciel et sur fonds publics, ne va pas de soi.

En tant que chef d’un État, Benoît XVI ne mérite guère l’enthousiasme d’une démocratie laïque et égalitaire.
À la tête d’un petit État théocrate et patriarcal, il use essentiellement de son siège d’observateur permanent à l’ONU pour faire reculer tout programme en faveur de la planification familiale, des droits des femmes, de la lutte contre le sida, ou des minorités sexuelles. Souvent aux côtés des pires dictatures de l’Organisation de la Conférence islamique.

En tant que leader religieux, Benoît XVI est un pape ultraconservateur et liberticide. Sa vision du catholicisme, promue à travers des mouvements comme l’Opus Dei ou la Légion du Christ, est dogmatique, étroite, antiféministe, inégalitaire, hostile à un véritable œcuménisme et à l’esprit moderniste de Vatican II. Il n’y a vraiment pas là matière à révérence. Mais c’est l’affaire des croyants.

En tant que citoyens laïques, notre vigilance est ailleurs. Nous tenons à profiter de cette visite en France pour dire et redire notre refus de la « laïcité positive », un terme utilisé par Benoît XVI puis revendiqué par Nicolas Sarkozy, dans son livre « La République, les religions et l’espérance », et plus encore dans ses discours présidentiels de Latran et Ryad.

Comme l’immense majorité des Français, nous sommes attachés à la laïcité sans adjectif. C'est à dire à une laïcité qui distingue bien la sphère de la puissance publique de la société civile et de la sphère privée. Cette séparation tient sagement à distance le politique du religieux, dans l’intérêt des deux.

Nous refusons l’évolution de cette laïcité vers une religion civile à l’américaine, le subventionnement public des lieux de culte, ainsi que l’assouplissement de la vigilance envers les sectes.

Nous appelons au contraire à une vigilance vis-à-vis de tous les intégrismes. Cette vigilance passe par une revalorisation du lien social sur un mode laïque, un soutien aux associations de quartier luttant pour le vivre ensemble et la défense de l’école publique. Nous le disons sans détour : dans la transmission des principes de la République, le curé, le pasteur, le rabbin ou l’imam ne pourront jamais remplacer l’instituteur.

Nous ne pensons pas, comme le chef de l’État, que le plus grand mal des banlieues soit d’être devenues des « déserts spirituels », mais d’être devenues des ghettos souffrant d’un ascenseur social bloqué, de la flambée des prix immobiliers, du recul des services publics et du manque de mixité sociale.

Nous n’avons pas la prétention de croire, comme lui, que « Dieu est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme ». Mais nous sommes sûrs d’une chose, pour fondamentale qu’elle soit, la question spirituelle ne nous semble pas relever des missions du chef de l’État, dont le rôle est plutôt de s’occuper de la question sociale.

Si le catholicisme fait incontestablement partie du patrimoine culturel de la France, la France n’est plus la « fille aînée de l’Église » depuis quelques siècles déjà, mais une République séparée des Églises. Son objectif n’est pas de veiller à ce qu’un plus grand nombre de Français croient mais vivent mieux, toujours plus libres et plus égaux, ensemble. Telle devrait être la mission que se fixe un président de la République. Telle est notre espérance.
Camarelli disse…
caro Esperança:

Estive pela primeira vez em Almeida esta 5ª-feira e fiquei encantado pelo património e pela história.

O Portugal a que pertenço não me permite gastar numa noite em alojamento o vencimento de uma semana, pelo que montei acampamento junto ao quartel.

De qualquer modo é uma região a visitar, especialmente daqui a dois anos, quando se completarem 200 da invasão francesa.

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